Cette cérémonie officielle de lancement qui s’est déroulée le jeudi 13 août dernier est la première coproduction nigéro-nigériane sous la conduite du Centre nationale de la Cinématographie du Niger (CNCN) et de la Maison de Production (nigériane) M-One Eleven ''11'' de Kano est une grande première. Le budget de cette série est estimé à 400 millions de FCFA, selon le président de la maison de Production.
L’importance de cette solennité a été rehaussée par la présence de plusieurs personnalités du monde culturel et de responsables administratifs dont le secrétaire général du Ministre de la Culture, des Arts et des Loisirs, le secrétaire général du Gouvernorat de la région de Niamey, du représentant de l’Ambassade du Nigeria, du directeur général du CNCN, de la directrice des entreprises publics et du portefeuille de l’État, de la directrice générale de l’entreprenariat et de l’économie culturelle, du directeur du Cinéma et de l’Audiovisuel, de l’Agence de Promotion des Entreprises et Industries culturelles (APEIC), sans oublier le président de la Maison de production coproductrice de la série.
Dès l’ouverture de la cérémonie, le directeur général du CNCN Ali Demba a invité le secrétaire général du Ministère des Arts et des Loisirs, Mai Moustapha à remettre officiellement un témoignage de satisfaction au directeur de l’Agence Iman Production.
Dans son allocution, le président de la Maison de Production M-One Eleven ''11'' de Kano a fait une brillante genèse de le l’histoire du cinéma nigérien en citant de glorieux noms qui ont fait la gloire de cette dernière. Dans cette série dont le Clap de lancement a été donné par le secrétaire général du Ministère en charge de la Culture, 52 épisodes sur 75 seront tournés sur le territoire nigérien et l’actrice principale est aussi nigérienne. Le CNCN continuant ses actions à rendre concrète la renaissance du cinéma nigérien, vient de marquer un grand point. Il est important de noter que le CNCN se donne aussi pour mission d’informer les cinéastes nigériens sur toutes les activités cinématographiques qui se déroulent partout dans le monde. Reste au pouvoir politique, aux sociétés et entreprises nationales comme étrangères de se décider à contribuer à la renaissance d’un cinéma nigérien compétitif par le financement des meilleurs projets que le CNCN portera à leur connaissance.
Oumarou Kadry Koda