Le samedi 31 janvier a eu lieu au CCFN Jean Rouch une représentation de l’un des artistes nigériens qui fait honneur au pays sur le plan international. Il s’agit du danseur et chorégraphe Mamane Sani qui vient de présenter son dernier solo intitulé TROUBLES.
Maman Sani Moussa est né à Zinder en 1983. Après différents stages de formation (Centre Culturel Franco-Nigérien de Zinder et Niamey, Centre Méditerranéen de la Danse Contemporaine Tunisie, Festival Dialogues de Corps au Burkina Faso, formation d’écriture chorégraphique au Mali, au Congo Brazzaville et au Burkina Faso) entre 2001 et 2007, il reçoit plusieurs récompenses au Niger, notamment au Concours Festival de la Jeunesse (4e Prix en 2003) et au concours Francophonie en région (2e Prix en 2003 et en 2004). En 2005, il est interprète pour la compagnie Kongo Ba Téria (Burkina Faso) avec laquelle il fait une tournée régionale en Afrique de la pièce La source. Il crée son premier solo Tout n’est pas perdu en 2008 puis Monde noir suivi de P’Eaux des Hommes en 2009. En 2010, il se forme au sein de l’École des Sables de Toubab Dialaw de Germaine Acogny (Sénégal). En 2011, il assiste le chorégraphe Salia Sanou pour la création de Jeunesse en Songe, présentée au Festival Fespaco de Ouagadougou (Festival Panafricain du Cinéma) et reçoit le Premier Prix au Concours de danse de Rome pour Tout n’est pas perdu. Il a participé à une résidence au Festival Impulstanz (Autriche) en août 2 011. La même année, Maman Sani Moussa est également en résidence au Centre National de la Danse (CND) à Paris, en tant que lauréat du programme « Visas pour la création 2 011 » de l’Institut Français de Paris, et a participé dans ce cadre à une tournée africaine l’année suivante. Son solo Tout n’est pas perdu est présenté au Festival Duo Solo Danse de Saint-Louis (Sénégal) en 2 012 puis au Festival Destination Aquin (Haïti) ainsi qu’au Marché des Arts et du spectacle Africain (MASA) à Abidjan (Côte d’Ivoire) en mars 2 014. Depuis 2008, Maman Sani Moussa est Directeur artistique et pédagogique de la Compagnie Néma et depuis 2011, Directeur artistique du Festival International Rue Dance Niger.
Membre de jury de plusieurs concours de danses et de chorégraphie, dans son solo intitulé Troubles, Mamane Sani s’expriment de façon très impressionnante avec son corps.
Photo : Jean-Paul Carbonne
Oumarou Kadry Koda
Source : Le Républicain