Premier vernissage (à Parakou) de l’exposition des tableaux des plasticiennes de la Résidence Panafricaine des Femmes Plasticienne.
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Par Oumarou Kadry Koda Publié le 18/01/2014
Le samedi 7 décembre 2013 a eu lieu le vernissage de l’exposition des tableaux des 13 plasticiennes de la Résidence Panafricaine des Femmes Plasticienne dont notre compatriote, Kadi Mariko, faisait partie. Plus de 40 œuvres ont été exposé lors de cette cérémonie,présidée par le Maire central de la ville de Parakou, monsieur Souley ALAGRE.
Etaient présents aussi le deuxième adjoint du Maire monsieur Pierre ARAYE, des dignitaires coutumiers, madame Alima ABDOULAYE, Conseillère Municipale et présidente du Comité d’Organisation, madame Rissikatou LASSISSI Conseillère Municipale, madame Alimatou Doko, coordinatrice de Centre des Arts et Métiers de la Femme de Parakou, madame SINIMBOU Memouna, sans oublier madame SIDIBE née Dakara chargée de l’accueil, l’hébergement et la restauration. Pendant la visite guidée de l’exposition monsieur le Maire et Soulé ALAGRE n’a pas manqué de saluer la persévérance et l’engagement profond de monsieur François SOUROU OKIOH, coordinateur de la résidence dans cette initiative qui contribuera fort à faire de Parakou une grande ville culturelle dans l’Afrique en particulier et le monde en général. Pour montrer sa ferme volonté de s’approprier pour l’éternité cette manifestation, la Mairie de Parakou a offert un terrain d’environ deux (2) hectares au Comité d’organisation de la Résidence Panafricaine des Femmes Plasticienne. Selon François Sourou Okioh, coordinateur de la manifestation, ‘’cet espace sera bientôt le siège permanant des éditions à venir de la manifestation’’.
Afin de mieux situer ce projet Monsieur HOUNKPATIN Philémon Comlan a fait une contribution sur l’avènement de l’art plastique moderne en afrique de l'Ouest. Il en résulte que c’est avec les indépendances qu’un nouvel art visuel put voir le jour. L’art plastique moderne est caractérisé par certains matériaux et techniques très différentes de ceux de l’art plastique traditionnel constitués de clous, boulons, vis en métal, des cadenas, des miroirs de verre et des objets de récupération, de la peinture industrielle etc. Quand aux techniques, les principales introduites en Afrique sont la peinture sur toile, la peinture à l’huile, l’aquarelle, la gouache, la gravure sur bois ou sur métal. Au début du XXe siècle et de façon décisive vers les années 1920 et 1930 se développa en Afrique subsaharienne, un art dit moderne, avec la création des missions catholiques, l’introduction des techniques artistiques suscitées. Au début, c’était simplement des ateliers d’initiation d’art. Pour Pierre Gaudibert, ‘’… cet art missionnaire ne fit que continuer à un niveau de qualité plus souvent inférieur des expressions du Bas Congo et de l’Angola des XVIe et XVIIe siècle nées du contact avec les Portugais…….’’. Plus tard, il s’est développé avec les moniteurs, prêtres et maitres Catéchistes blancs un art d’évangélisation. Ceux-ci développaient un art d’apprenti, où les élèves apprenaient à peindre des motifs religieux tels que la vierge-Marie, le Christ, la représentation des douze apôtres… Avec le temps, il s’est développé un art négro Chrétien avec une adaptation de la religion Chrétienne au milieu africain. Des vierges, Christ et anges noirs furent alors sculptés et peints. A l’art négro africain a succédé l’art académique proprement dit surtout dans les années 60, avec la création de quelques grandes écoles universitaires ou instituts d’art en Afrique. Nous avons par exemple :
Oumarou Kadry Koda
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