Par Marie Adji
L’année 2012 tire à sa fin. Je profite de cette période de bilan pour remercier tous ces lecteurs assidus qui ne cessent de nous encourager. Je remercie tous ces bibliothécaires des petites communes nigériennes qui participent chaque deux mois au rayonnement de notre magazine. Je remercie nos partenaires sans qui, ce magazine gratuit, ne pourrait perdurer. Enfin je remercie tous les membres de l’association FOFO qui ne cessent de donner le meilleur d’eux même pour contribuer au rayonnement de notre culture.
A chaque nouvelle année nous nous fixons de nou- veaux objectifs. Cette année 2013 sera très spéciale pour FOFO puisque le numéro 0 de ce magazine sortait il y a exactement 10 ans : en décembre 2002. Dix ans déjà, qui l’eu cru ? Car même si depuis 10 ans FOFO a bien grandi, a diversifié son contenu en migrant d’un magazine musical à un magazine 100% culture, a quitté la capitale pour toutes les régions du pays et le monde à travers son site web. Même si depuis 10 ans l’équipe de FOFO s’est structurée en association et a diversifié ses activités, notamment à travers l’organisation de concerts et de caravanes Hip Hop. Il y a une chose qui n’a pas changé depuis cette décennie: l’indifférence inébranlable de notre mi- nistère de tutelle. Alors que d’autres pays de la sous- région et de beaucoup plus loin apprécient l’originalité de ce magazine (l’un des premiers de la sous-région, et l’un des rares gratuits), que des associations bé- ninoises, togolaises et burkinabaises, s’inspirent de FOFO MAGAZINE pour mettre en œuvre dans leurs pays des publications similaires, la majorité des cadres du Ministère empilent les différentes pa- rutions que nous leur faisons parvenir derrière leurs bureaux en attendant que la poussière les fassent oublier. Dans le pire des cas ils nous accuseront de passer notre temps à insulter le Ministère (alors que le Ministre qui lit FOFO régulièrement, ne nous a ja- mais reproché ce genre d’acte), ou ils décréteront que le Ministère nous a suffisamment aidé par le passé (600.000 Fcfa en 10 ans..., soit même pas la publi- cation d’un numéro) et jetteront toutes nos demandes par les fenêtres... Au point que nous nous sommes souvent demandé si ce magazine avait vraiment une utilité et si on ne devrait pas arrêter tout simplement... Heureusement nos tournées nationales nous ont per- mit de mesurer l’impact de FOFO, lorsque à la fin d’un concert dans une MJC nous distribuons des T-shirt et que les jeunes nous disent qu’ils préfèreraient des FOFO MAGAZINE, on sait qu’on a atteint notre objectif, et que nous sommes, malgré ce que l’on veut nous faire croire, sur la bonne voie : celle de la promotion de la culture nigérienne et de son riche patrimoine à la nouvelle génération.
Nous souhaitons donc à tous nos lecteurs une très bonne année 2013 culturelle!
samedi 1 décembre 2012