Serge Clément primé lors la dernière édition du festival Quintessence à Ouidah

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Par Kadri Koda Publié le 24/01/2015
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Le cinéma nigérien à l’honneur avec le film Baraatou de Serge Clément qui a remporté le prix PYTHON DE CHILDREN, Prix du Public

 Du 9 au 13 janvier 2015 s’est déroulé dans la cité touristique et historique de Kpassè à Ouidah au Bénin, le Festival international de film de Ouidah.

Ce festival a proposé plusieurs projections suivies de débats animés par les réalisateurs. Au programme : des fictions et des documentaires, des longs métrages et des courts métrages, des films béninois et des réalisations étrangères.

Lors de ce festival, le jeune réalisateur nigérien Serge Clément a fait honneur à notre pays avec son film intitulé Baraatou, une fiction de 26 minutes qui a eu le PYTHON DE CHILDREN, Prix du Public.

Ce court métrage retrace l’histoire d’une femme anémiée qui est transportée d’urgence dans une clinique ou elle doit subir une perfusion sanguine sous 48 heures. Apres les examens on se rend compte qu’elle a un groupe sanguin rare (O-) et dans toutes les cliniques et hôpitaux on cherche une poche de sang compatible mais en vain.

Une infirmière ayant le même groupe sanguin se porte volontaire pour sauver la dame. Apres la perfusion, la dame se réveille  et demande à rencontrer  sa bienfaitrice.

Au  la cours d’une longue discussion la dame découvre que c’est sa fille qu’elle a abandonnée à la naissance. Pour l’infirmière aucune raison ne justifie le fait qu’une femme supporte neuf mois de grossesse et abandonne l’enfant dans la rue.

Sous le choc, la mère écrit une lettre à l’infirmière et lui explique en détail les raisons pour lesquelles elle l’a abandonnée. Va-t-elle le lui pardonner ?

Expliquant les raisons pour lesquelles il a choisi la fiction pour s’exprimer sur ce sujet important, le jeune réalisateur répond :

 ‘’J’ai choisi la fiction comme moyen d’expression à cause des subtilités que je peux utiliser pour faire passer mon message sans être moralisateur. Ce qui donne une profondeur à l’histoire. La personne qui voit le film tire d’elle-même sa propre leçon, sans avoir l’impression d’être considéré comme un enfant à qui l’on choisit ou impose une conduite quelconque à tenir ’’.

Ce jeune réalisateur, titulaire d’un Master 2 en Communication des Entreprises et Multimédias, comédien réputé, à plusieurs casquettes artistiques qui font de lui l’un des espoirs du monde culturel nigérien.

Oumarou Kadry Koda

Source : Le Républicain
 

samedi 24 janvier 2015

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