Festival de théâtre inter-lycées (FESTILYTH) de Zinder : 2 ème édition

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Par Bello Marka Publié le 14/04/2014
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Du 11 au 13 avril a eu lieu la seconde édition du festival de théâtre inter-lycées de Zinder. Organisée par le CCFN (Centre Culturel Franco-Nigérien) de Zinder en partenariat avec la DREMS ( Direction Régionale des Enseignements Moyens et Supérieurs) , avec l'appui financier de Orange Niger et de la coopération Française, cette seconde édition a vu la participation de douze lycées de Zinder, ainsi que celle de l'internat Matassa de Zinder et du lycée de Mainé Soroa, invité.

 Le festival a annoncé les couleurs très tôt avec la conférence de presse qui s'est tenue le 11 avril à 10 heures dans les jardins du CCFN. Autour de monsieur Souley Bawa Kaoumi, directeur du CCFN, étaient présents messieurs Ali Adamou, responsable de Orange Niger représentation de Zinder, El Hadj Sanoussi Nakandari, chargé des affaires culturelles au sultanat de Zinder, Yaou Alzouma, représentant de l'inspecteur de la DREMS, de Mahamadou Souley, le technicien du festival, des représentants de la presse privée et de nombreux invités.

Dans l'allocution qu'il a prononcée, monsieur Bawa a tout d'abord tenu à rappeler l'esprit du FESTILYTH : "cette manifestation est un festival, pas une compétition. Les enfants apprennent. Cela fait partie de leur formation".

Monsieur Yaou Alzouma, le représentant du DREMS, empêché, pour sa part, a tenu à expliquer les motifs de la pleine implication de leur direction à cet événement: "dès qu'on parle de culture, on voit éducation", dira-t-il, avant de poursuivre: "Après un semestre de travail, le besoin de détente est naturel." Et un autre argument qu'il a tenu à ajouter est que : "les échanges entre scolaires sont excellents. Ils vont permettre de détecter de jeunes talents qui peuvent embrasser la carrière de la culture". Quant à monsieur Ali Adamou, le représentant de Orange, il a tenu à dire que "Orange a toujours soutenu les activités scolaires tout comme la culture."

12 lycées de Zinder, dont le lycée de Mainé Soroa invité pour cette circonstance, ont participé à ce festival dans des disciplines culturelles comme le théâtre, le conte, la poésie, la danse chorégraphique, etc.

Et c'est dans une salle de spectacle du CCFN archicomble que la soirée culturelle a commencé. Les scolaires accompagnés par leurs encadreurs, supportés par leurs camarades d'établissements, ont tenu à souligner leur présence à ce grand rendez-vous de la culture.

Que ce soit en théâtre, en sketch, en danse chorégraphique, en karaoké, en poésie, ces scolaires qui n'en demandaient que l'occasion, se sont fait distinguer par leur engagement et leur enthousiasme.

En théâtre, plusieurs pièces ont retenu l'attention , notamment celle présentée par le LAKD (lycée Amadou Kouran Daga) qui a le mérite de sortir des sentiers battus de la création théâtrale scolaire. La pertinence du thème d'actualité centré sur la pénurie d'eau à Zinder, la mise en scène aérée, la scénographie qui a fait admirer un jeu d'acteur au naturel, la tension dramatique, le tout soutenu par une écriture alerte, permettent d'espérer un bon lendemain pour le théâtre dont Zinder constitue la région phare au Niger, pour peu qu'il continue à être soutenu.

Une nouveauté par rapport à la première édition, a d'ailleurs marqué cet événement: les meilleurs talents masculin et féminin, dont le premier est revenu au LAKD et le second au CES Barma Moustapha ont été récompensés. Tout comme le prix de la meilleure mise en scène, revenu au LAKD. Ceci pour stimuler la volonté des uns et des autres, élèves comme encadreurs, à mieux faire, à se dépasser, à créer d'avantage.

Et chaque établissement, lors de la soirée de clôture, a bénéficié d'un prix de participation constitué d'un lot de livres et de manuels scolaires.

L'espoir des uns et des autres, quand les projecteurs de ce festival se sont éteints le dimanche, c'est de voir de prochaines éditions suivre. C'est également d'élargir le champ de cet événement fédérateur aux autres établissements de la région, mais aussi, et pourquoi pas, à ceux du Niger tout court. En souhaitant bon vent au FESTILYTH, on ne peut que se réjouir de la tenue de cet événement qui offre un temps de détente et de rêve à notre jeunesse, et élargit son champ de culture.

Bello Marka

lundi 14 avril 2014

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