L'édito du N°27
Février 2014

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Par madji Publié le 01/02/2014
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Par Walter Issaka Alzouma
Chers lecteurs, Suite à l’éditorial du numéro précédent, le directeur général de l’agence de promotion des entreprises et industries culturelles (APEIC), m’a invité en tant que rédacteur en chef de Fofo dans son bureau.
Le directeur m’a dit qu’il était surpris des propos tenus dans cet éditorial. « Je ne m’attendais pas à ça, normalement c’est à Fofo d’aider APEIC dans ses actions puisque nos deux structures font le même travail. Le blocage ne vient pas de nous, nous faisons de notre mieux, sauf qu’au début il y a eu une certaine lenteur au niveau des banques, le retard est dû à ça, c’est à elles les banques que Fofo devrait s’en prendre et non à APEIC qui lutte chaque jour pour la culture.
En plus il faut que tu saches que ce n’est pas le rôle d’APEIC de convaincre les banques de donner de l’argent aux porteurs des projets. Notre mission c’est de faciliter, et c’est ce que nous sommes en train de faire. Dans le prochain numéro essaie de bien parler d’APEIC, j’espère que tu diras de bonnes choses de nous ». Sur ceux j’ai pris congé de lui.
Quand on sait que pour leurs statistiques concernant le développement des industries culturelles au Niger, APEIC comptabilise les salons de coiffures et les ateliers de couture et qu’ils envisagent dans les prochains mois d’organiser une foire des entreprises et industries culturelles du Niger, on se rend compte que nous n’avons pas la même vision de l’entreprenariat culturel que cette agence de promotion. Combien y a t-il de véritables entreprises culturelles au Niger ? De structures formelles créant des produits culturels et contribuant ainsi au développement du pays ?
Peu après cette rencontre un des porteurs de projets a témoigné qu’un haut cadre du ministère de la culture lui a dit clairement qu’il n’était pas question que l’Etat nigérien prenne en charge les 20% demandés par les banques, contrairement aux autres Etats concerné par l’appui de la BIDC (faciliter l’émergence d’industries culturelles dans les pays de la sous-région). Un cadre a qui l’Etat nigérien a payé des études, des formations, un cadre a qui l’Etat du Niger paye un salaire depuis tant d’années, espérant en échange sa contribution, son service patriotique pour le rayonnement et l’évolution de la culture. Mais, hélas !
Aux dernières informations les porteurs de projets ont pris les choses en main. Ils s’organisent afin de convaincre l’Etat de débloquer les 20%, comme cela s’est passé dans les autres pays.
Je ne peux terminer cet éditorial sans faire part du décès de l’artiste sculpteur Lankondé. En mon nom, l’équipe de Fofo présente ses condoléances à sa famille et à l’ensemble des artistes.

samedi 1 février 2014

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