Fali Maïga

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Par Walter Issaka Publié le 25/05/2014
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Elève en classe de terminale, Fali Maïga est mannequin depuis deux ans. C’est le FIMA qui lui permet d’entrer dans le métier puisqu’elle a débuté sa carrière en représentant le Niger au concours des tops modèles du Festival International de la Mode Africaine.

En 2013 elle défile pour la première fois lors d’Africa Mode.

« Avant de monter sur l’estrade j’avais le traque, j’étais envahie par la peur.  Une fois en haut je me suis ressaisie mais je tremblais toujours face à tous ces regards posés sur moi. J’ai quand même réussit à faire les passages que je devais faire. »

Depuis son plus jeune âge, Fali rêve de devenir une star de la mode, un rêve en cours de concrétisation pour cette jeune fille de 18 ans de 1m76.

« La mode je l’ai en moi, maintenant mon souhait c’est de devenir mannequin professionnel et je pense que j’ai de  la chance parce qu’aujourd’hui ce sont les femmes de teint noir qui sont beaucoup recherchées dans la mode. Au récent FIMA j’ai défilé pour de grands créateurs africains tels que Papy Vallerie du Mali, Modela Couture du Nigeria, Halima Hassan du Niger, Gaelle Truda du Togo, Sonia Damala du Benin, sans oublier mon passage au concours top modèle. »

Lors de ce FIMA, Fali s’est réjouie de rencontrer des personnes qu’elle voyait habituellement à la télévision. « C’était un plaisir pour moi de faire la connaissance du mannequin nigérian Gift Enog, j’étais vraiment impressionnée par son professionnalisme, elle était exceptionnelle, j’ai beaucoup aimé ce qu’elle a fait pendant le FIMA. On lui avait demandée de se faire raser la tête et elle a obéit sans hésiter ; ça n’est pas acceptable chez n’importe quel mannequin. Si c’était moi, j’allais un peu réfléchir avant mais j’allais obéir certainement, ça fait partie des risques du métier. »

Dans le monde du mannequinat, Fali pense qu’à partir de 35 ans déjà la carrière prend une autre tournure, c’est pourquoi elle poursuit ses études afin de s’assurer une autre carrière en relations internationales. Pour elle la mode ce n’est pas seulement les vêtements.

« La mode c’est aussi les parfums, les chaussures, les sacs, les bijoux etc. En plus ce qui me plait dans la mode c’est de pouvoir porter des tenues que bon nombre de gens trouvent dégoutantes. La mode c’est oser, créer son propre style et faire adhérer des gens. Je n’ai pas encore posé pour une quelconque marque mais ça ne me gênerait pas.

Je me sens à l’aise dans n’importe quelle tenue, mais je préfère défiler avec des chaussures aux talons très pointus. Je rêve de défiler pour Coco Chanel, pour Gucci, pour Victoria Secret. Je vais mettre le paquet pour obtenir mon baccalauréat, c’est le minimum qu’il faut pour un mannequin professionnel. Après je vais poursuivre mes études sur les relations internationales. J’adore voyager. »

Son autre rêve : mettre en place un centre de mode au Niger afin de permettre aux jeunes qui désirent embrasser cette carrière de pouvoir concilier les études à leur passion.

Fali a également une chance énorme pour persévérer dans cette carrière difficile : le soutien de sa famille. « Ma famille est toujours à mes côtés lors des défilés, elle me soutient constamment, surtout ma maman, elle a toujours été là pour moi, elle m’encourage mais elle me juge aussi. Après mes passages au FIMA elle m’a dit que c’était bien mais que je pouvais mieux faire. Dans les années qui viennent j’aimerai que le mannequinat prenne de l’ampleur ; les gens doivent voir le côté positif de la mode. Grâce à Alphadi tous les deux ans le Niger accueille plusieurs pays dans le cadre de la mode, je souhaite bon vent au FIMA. »                

dimanche 25 mai 2014

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