Rencontre avec Mahadou Moussa, cordonnier au Musée National

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Par Webmaster  Publié le 07/02/2011
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« J’ai 22 ans, je suis cordonnier depuis dix ans. C’est mon père qui m’a appris et après je me suis perfectionné à la coopérative des métiers du cuir en face de la nouvelle cité EAMAC de 2008 à 2009 avec un formateur français qui s’appelait Claude.

Je fabrique des chaussures, des portefeuilles et des porte-clés. J’utilise la peau de mouton que j’achète à la tannerie de Niamey. Selon la taille une peau coute de 1000fcfa à 2000 fcfa. Par mois j’en achète deux lots, ça fait 20 peaux. La tannerie marche bien, il n’y a quasiment jamais de pénurie. La peau est blanche, c’est dans mon atelier que je lui donne la couleur que je veux. Je gagne ma vie avec ce métier. J’ai souvent un bénéfice de 5000 fcfa par jour mais c’est vrai qu’il y’a des jours ou je ne gagne rien du tout… Heureusement avant je ne payais rien pour l’atelier et l’électricité, c’était pris en charge par le Musée National mais avec l’arrivée du nouveau directeur les artisans payent maintenant un forfait annuel de 12.000 Fcfa.  Je me suis inscrit à la coopérative du Musée pour qu’elle vende mes produits. Ca coute 5000 fcfa par an.

Mon rêve c’est d’aller exposer à l’extérieur, je n’ai pas encore eu cette chance. »

lundi 7 février 2011

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